Une équipe internationale de chercheurs lève le voile sur la localisation du trou noir central au cœur de la galaxie Messier 77. Ce travail a été possible grâce à l’avènement de l’instrument MATISSE construit en France pour le très grand interféromètre de l’observatoire européen austral (VLTI à l’ESO). L’équipe internationale, menée par l’Observatoire de Leiden, le laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA) et l'Observatoire de la Côte d’Azur, a réalisé une cartographie thermique de la poussière au cœur de la galaxie Messier 77, ce qui a permis de débusquer le trou noir super massif qui s’y dissimule.
Une équipe internationale de chercheurs comprenant des astrophysiciens de l'Observatoire astronomique de Strasbourg, de l'Observatoire de la Côte d'Azur et de l'Observatoire de Paris a découvert les restes d'un amas stellaire dont les étoiles ont en commun d'être exceptionnellement déficientes en éléments plus lourds que l’Hydrogène et l’Hélium. Comme les générations successives d'étoiles enrichissent en éléments lourds le gaz interstellaire d'où naissent les futures étoiles, cet amas doit s'être formé à partir de générations d'étoiles très précoces et constitue une relique remarquable d'une époque où les toutes premières structures stellaires s'assemblaient. On ignorait l'existence d'amas d'étoiles aussi peu polluées en élément lourds ‒ certaines théories supposaient même que leur formation était impossible, d'autres qu'ils avaient déjà tous disparus ‒ ce qui fait de cette découverte un élément clé pour notre compréhension de la formation des étoiles dans l'Univers primordial.
La formation des petits corps du système solaire, tels que les astéroïdes, ou les « planétésimaux » (les ancêtres des planètes) demeure mystérieuse. Si la communauté s’accorde à penser qu’elle est le résultat de la concentration d’amas de poussières dans le disque protoplanétaire, qui s’effondrent sous leur poids, il demeure une grande incertitude sur l’endroit et le moment de cette formation...
L'Observatoire de ma Côte d'Azur félicite les équipes de l'Agence Spatiale Européenne et de la NASA pour le lancement réussi du télescope spatial infrarouge James Webb ! Il rendra visible les régions de l’Univers qui sont normalement cachées, soit parce qu'elles sont immergées dans des immenses nuages de gaz et de poussière, soit parce qu'elles sont si distantes que l'expansion de l'univers lui-même a tourné la lumière visible en de la lumière infrarouge. Des étoiles naines jusqu’aux trous noirs les plus massifs dans les noyaux des galaxies distantes, les chercheurs du Laboratoire Lagrange seront parmi les tout premiers à étudier les données du NASA's James Webb Space Telescope, une fois que le télescope sera complètement déployé et arrivé à sa position finale d’observation, à 1.5 Millions de kilomètres de la Terre.
Illustration : © NASA GSFC/CIL/Adriana Manrique Gutierrez
The ESA JUpiter ICy moons Explorer (JUICE) is a large-class mission that will mainly focus on Jupiter’s giant icy moon Ganymede and perform multiple close-proximity flybys of Europa and Callisto. During the approximately nine-year cruise phase, the spacecraft will perform four Earth flybys and one Venus flyby, and will cross the main asteroid belt twice. The outer main belt asteroid (223) Rosa is currently the best candidate for JUICE to perform a close flyby.
La turbulence a une influence majeure dans d'innombrables contextes naturels et industriels, tels que les écoulements atmosphériques, astrophysiques et océaniques, ainsi que ceux ayant lieu dans une turbine à combustion ou autour d'une aile d'avion. Dans tous ces exemples, une compréhension fondamentale de la turbulence est nécessaire pour une caractérisation fine des phénomènes de dispersion, mélange et trainée pariétale, ce qui peut mener notamment à des améliorations des rendements de certains procédés industriels.
L’équipe de la mission spatiale Hayabusa2, dont des chercheurs français (CNRS, Observatoire de la Côte d'Azur) font partie, reçoit le Prix Mondial de l’Espace 2021 de la Fédération Astronautique Internationale (IAF WORLD SPACE AWARD).
L’équipe internationale de chercheurs en charge de la mission Juno de la NASA, dont fait partie Tristan Guillot, directeur de recherche CNRS au Laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur, Université Côte d’Azur, CNRS) et co-investigateur de la mission, vient de révéler pour la première fois une vue 3D de l’atmosphère de Jupiter.
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