SKA ? L’acronyme désigne le plus grand télescope jamais imaginé. Ce projet international de télescopes radio aux fréquences basse et moyenne vise à long terme une surface collectrice d’un kilomètre carré. Coordonné par le CNRS, le consortium SKA-France vient de devenir le 12e membre de SKA-O, organisation chargée de l’étude de faisabilité du projet. Il comprend cinq organismes de recherche (le CNRS, les universités de Bordeaux et d’Orléans, l’Observatoire de Paris-PSL et l’Observatoire de la Côte d’Azur) ainsi que sept industriels (Air Liquide, ATOS-Bull, Callisto, CNIM, Kalray, TAS). Plusieurs laboratoires français ont participé aux études techniques préparatoires au projet, certains depuis le début en 2012. Une fois opérationnel, le SKA, ou « Square Kilometre Array », devrait permettre d’étudier la formation des toutes premières étoiles et galaxies peu de temps après le Big Bang, il y a 14 milliards d'années. Contact presse CNRS : Priscilla Dacher | T +33 (0)1 44 96 46 06 | priscilla.dacher@cnrs-dir.fr
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Les chondres, sphérules infra-millimétriques composées de minéraux silicatés de haute température, sont les constituants majeurs des météorites primitives: les chondrites (Fig. 1). Ils se sont formés dans les 5 premiers millions d’années de la vie de notre système solaire. Ils présentent d'importantes variabilités texturales et chimiques révélatrices d'une histoire complexe au sein du disque protoplanétaire.
Une bonne nouvelle pour notre Laboratoire: nous venons d'être retenu autour de notre projet de "Qualité de Vie au Travail" (QVT) par le CNRS
Jupiter possède des bandes nuageuses qui tournent à des vitesses différentes. Depuis près de cinquante ans, l’un des problèmes majeurs en planétologie a été de savoir si ces bandes étaient ancrées en profondeur dans l’intérieur de la planète ou au contraire si elles étaient très minces, comme le jet stream dans l’atmosphère terrestre. L’analyse des données de la sonde NASA Juno a permis de résoudre ce mystère : En mesurant le champ de gravité de la planète cent fois plus précisément que ce qui avait été fait jusqu’à présent et en le comparant à des centaines de milliers de modèles d’intérieur de la planète, il a été possible de montrer que ces vents s’étendent à 3000 km de profondeur, et que plus profondément la planète est en rotation uniforme. Ces découvertes permettent de comprendre enfin la dynamique des planètes gazeuses. Elles vont aussi permettre d’analyser pleinement les mesures de la sonde Juno pour contraindre la composition de l’intérieur de la planète. Ces résultats sont présentés dans trois articles de l’édition du 8 mars de la revue Nature.
Les comètes composées de deux lobes, comme « Tchouri » visitée par la sonde Rosetta, sont le produit de la ré-accumulation de fragments générés lors de collisions destructrices entre deux comètes. Ces collisions pourraient aussi expliquer certaines des structures mystérieuses observées sur Tchouri. Cette découverte d’une équipe internationale coordonnée par Patrick Michel, chercheur CNRS au laboratoire Lagrange (CNRS/Observatoire de la Côte d’Azur/Université de Nice-Sophia Antipolis), sera publiée le 5 Mars 2018 dans Nature Astronomy.
Après 12 ans de conception et de développement en Europe, l’interféromètre MATISSE a été acheminé et installé fin 2017 à l’Observatoire du Very Large Telescope de l’ESO (European Southern Observatory), au Chili. Au cours des tests de février et mars 2018, ce nouvel instrument a pu observer avec succès sa « Première Lumière » stellaire. Cette étape clef, qui fait entrer l’instrument dans sa période de test sur le ciel, est le fruit du travail de douzaines de techniciens, ingénieurs et astronomes en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
UMR LAGRANGE
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