Il y a un peu moins de 60 ans, la conquête spatiale a démarré avec Spoutnik, le premier satellite artificiel autour de la Terre. Lancé lors de l'année internationale de la géophysique, ce satellite a été le moteur de générations de chercheurs et d'ingénieurs pour développer les technologies de l'aéronautique et du spatial, que l'on retrouve dans notre vie courante (télécommunications, informatique, matériaux, etc.).
Aujourd’hui, une nouvelle conquête est en marche, celle de la miniaturisation des satellites. À titre d’exemple, les nanosatellites, versions ultraminiaturisées des « grands » satellites, forment une nouvelle famille de plate-formes qui sont adaptées au développement de technologies spatiales, la réalisation d’expériences scientifiques, et la formation d'étudiants.
De nouveaux marchés émergent grâce à l'extrême flexibilité qu'offre ce type de plate-forme : haut niveau de standardisation, développement accéléré, coût relativement faible, possibilité de tester de nouvelles technologies spatiales à "bas coût". Ce sont aussi de formidables plates-formes d'apprentissage pour des étudiants qui ont ainsi accès aux meilleures méthodes de management de projet et aux spécificités des technologies spatiales.
L’Université Côte d’Azur compte se doter d’une filière de formation destinée à imaginer, concevoir, construire et mettre en orbite de tels nanosatellites. En s’appuyant sur le tissu d’entreprises de très hautes technologies pour l'aéronautique et le spatial présent sur la Côte d’Azur, ainsi que les laboratoires à la pointe de la recherche de l’Université Côte d’Azur, les meilleurs étudiants de niveau Master pourront participer à la construction d’un nanosatellite au format « cubesat » destiné à être mis en orbite d’ici 5 ans.