Risque tellurique dans les Andes
Vendredi 29 septembre 2017
Les institutions internationales en charge de la question des risques de désastres comme l’UNISDR (http://www.unisdr.org/) visent à promouvoir une recherche plus interdisciplinaire, qui associe plusieurs disciplines académiques et même transdisciplinaire, qui inclut un, ou de préférence, plusieurs acteurs sociaux qui sont parties prenantes des politiques de prévention menées.
En effet, toutes les définitions admises du risque reposent sur l’analyse et l’interprétation des relations entre un ou plusieurs aléas et des éléments exposés, inégalement vulnérables, que les politiques de prévention essaient de gérer au mieux. L’approche des risques est donc par essence interdisciplinaire. L’injonction au transdisciplinaire provient principalement de la reconnaissance des limites que rencontrent toujours les politiques de prévention des risques de désastres. Et plus encore si les politiques de prévention supposent que le simple transfert de connaissance depuis les géosciences ou les SHS vers le monde social suffirait à améliorer la prévention. Or, de multiples expériences en retour post-désastre démontrent que ces connaissances scientifiques sont nécessaires, mais qu’une simple démarche de transfert top-down est inefficace. On suppose donc que l’intégration des acteurs non académiques dans les politiques de prévention et les programmes de recherche sur la prévention permettrait de les rendre plus effectifs.
Les principales questions posées sont : Comment produire de la connaissance plus interdisciplinaire et transdisciplinaire, sur quoi, pour qui ? Avec qui produire une connaissance plus interdisciplinaire et transdisciplinaire, selon quel dispositif de production, de gestion de la connaissance, et de gouvernance des politiques de prévention ?