André Laurenti nous a quitté ce 14 juillet 2024. Cet authentique maralpin avait plusieurs passions dont sa région, la volcanologie et la sismologie. Au fil du temps, il est devenu un spécialiste de la sismicité historique reconnu à Géoazur.
Il participait aussi régulièrement à des colloques et animait des conférences grand public sur cette thématique. Le premier contact d’André Laurenti avec le laboratoire Géoazur remonte à 1995. Aujourd'hui l'héritage scientifique qu'il laisse est conséquent.
Des chercheurs du laboratoire GEOAZUR (Université Côte d’Azur, Observatoire de la Côte d’Azur, CNRS, IRD) et du laboratoire GEGENAA de l’Université de Reims Champagne-Ardenne ont publié une étude dans la revue Earth and Space Science de l’American Geophysical Union en juin 2024, mettant en évidence une interaction entre fluides et glissement asismique dans le déclenchement et le maintien d’une activité sismique consécutive d’un phénomène météorologique extrême.
Une étude du WSL1, impliquant les travaux de Małgorzata Chmiel, post-doctorante à Géoazur, montre que les glissements de terrain et les éboulements peuvent provoquer des séismes en formant des lacs de barrage. Cette étude vient de paraitre dans Nature Communication.
Caroline Chalumeau a fait sa thèse à Géoazur et travaille aujourd’hui à l'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) en Allemagne. Avec des chercheurs du KIT et Audrey Galve, chercheuse à Géoazur, ils viennent de publier dans la revue Nature, une étude qui suggère que les grands séismes comme celui survenu début avril 2024 au large de Taïwan pourraient ne pas être une rupture unique, mais une série de ruptures dans un réseau de failles.
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