Une équipe internationale de chercheurs démontre que la trop faible présence de corps riches en fer dans la ceinture principale d’astéroïdes du système solaire n’est qu’apparente. Leurs résultats ont d’importantes implications sur notre compréhension des propriétés et de l’histoire des astéroïdes riches en fer, témoins des processus de différenciation opérant très tôt lors de la formation du Système Solaire, ainsi que des paysages que la mission Psyche (NASA) découvrira sur l’astéroïde Psyche qu’elle visitera en 2026. Ils s’appuient sur des expériences d’impact à haute vitesse de projectiles rocheux ou hydratés sur des cibles d’acier et des météorites de fer et font l’objet d’une publication dans la revue Science Advances le 28 août 2019.
En utilisant les données de la télémétrie laser-Lune, l’expérience la plus longue de l’ère Apollo débutée grâce à la mission Apollo 11, une équipe de chercheurs issus de l’Observatoire de Paris – PSL, de l’Observatoire de la Côte d’Azur, du CNRS et de Sorbonne Université parvient à déterminer le rayon du noyau de la Lune à 381 km avec une précision de +/- 12 km, améliorant ainsi d’un facteur 3 les estimations précédentes.
Ce résultat fait l’objet d’un article paru en ligne dans la revue Geophysical Research Letters, le 8 juillet 2019.
A propos des vibrations du sol dues à un séisme
Un séisme est dû à une rupture des roches en profondeur qui occasionne un déplacement rapide des deux compartiments d’une faille. C’est un phénomène bref (quelques secondes pour les séismes faibles à modérés à quelques minutes pour les séismes majeurs) qui génère des vibrations appelées ondes sismiques. Ces ondes se propagent de la profondeur vers la surface à une vitesse très importante (plusieurs kilomètres par seconde). Ce sont les vibrations superficielles du sol qui sont responsables de la plupart des dommages aux structures (immeubles, maisons, ponts, infrastructures). Les effondrements de structures sont responsables de la plupart des pertes humaines (*).
Une équipe internationale constituée de chercheurs de Géoazur (Université Côte d’Azur, CNRS, Observatoire de la Côte d’Azur, IRD), des universités de La Sapienza en Italie, de Caltech et de Berkeley aux USA ont mis au point des expériences uniques en laboratoire et sur le terrain pour développer un modèle hydromécanique visant à mieux comprendre la mécanique des failles.
Ces travaux sont publiés le 13 mars 2019 dans la revue Sciences Advances
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