Le laboratoire Geoazur (UNS, CNRS, OCA, IRD) a déposé un sismomètre au large des côtes face à l’aéroport de Nice le 12 septembre dernier. Cet appareil, relié à la terre par un réseau d’interconnection, permet pour la première fois d’obtenir des données en temps réel afin de surveiller et mesurer les mouvements d’instabilité gravitaire.
Grâce à l’infrastructure sous-marine nouvellement déployée au large de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, des capteurs (piezomètres et sismomètre) pourront bientôt envoyer en temps réel et par Internet des informations sur le comportement des fonds marins. Ce nouvel observatoire câblé est une première sur la Côte d’Azur.
Le projet a été conduit en partenariat avec l’UMR Géoazur (Université Nice Sophia Antipolis, CNRS, IRD, OCA) et l’Ifremer. Cet observatoire qui vient agrandir le réseau des observatoires fond de mer du programme européen EMSO, a été en grande partie financé par le projet PRIMA (Plateforme de Recherche en Instrumentation Marine) dans le cadre du contrat de projet État-région (CPER 2007-2015).
Les principaux financeurs sont l’Europe (FEDER), l’État français et la région PACA. Philippe Charvis, DR IRD à Géoazur et Sébastien Garziglia à l’Ifremer en sont les responsables scientifiques.
Article paru au fil de l’UNS le 22 septembre 2016,
Voir article Géoazur de février 2016
Interview de Yann Hello, Ingénieur de recherche au laboratoire Geoazur (UNS, CNRS, IRD, OCA)
Crédit Photo A.Macari