Du 12 au 16 décembre 2022, a eu lieu à Chicago (Illinois, USA), l’annuel Fall Meeting de l’American Geophysical Union (AGU2022). Comme chaque année, plusieurs doctorants, postdocs, et chercheurs de Géoazur ont présenté leurs derniers résultats à travers différents posters et présentations orales.
Dans la catégorie posters :
Marianne Saillard a présenté des travaux sur l’évolution structural de l’avant-arc sud-équatorien (T32E-0204). Plusieurs autres personnes de Géoazur sont impliquées dans ces travaux (CédricBulois, Nicolas Espurt, François Michaud, Andréa Peuzin, Maria Jose Hernandez, Laure Schenini, Marc Regnier et Gueorgui Ratzov).
Marc Regnier a présenté lui aussi la déformation active de l’avant-arc équatorien (T12E-0121) en association avec plusieurs personnes de Géoazur (Marianne Saillard, et Monica Segovia).
Caroline Chalumeau a expliqué la variation de la chute de contrainte des petites répliques qui ont suivi le séisme de Pedernales (Equateur) de 2016 (S15C-0214), une étude menée entre autres avec Louis de Barros et Philippe Charvis.
François Passelegue a présenté des travaux sur le développement d’événements de glissements lents à partir d’expérience d’injection de fluide en laboratoire (MR45B-0073).
Cedric Twardzik, a traité de la localisation de la zone d’initiation des tsunamis à partir de données ionosphériques (NH22C-0437) et qui implique plusieurs personnes de Geoazur (Lucie Rolland et Edhah Munaibari).
Marine Menager a abordé l’analyse du séisme de Bejaia (Algérie) et du tsunami qu’il a induit (NH22C-0439) en association avec Bertrand Delouis entre autres.
Audrey Galve a abordé la circulation des fluides dans les zones de subduction (T32E-0202), là aussi en association avec plusieurs personnes de Géoazur (Alessandra Ribodetti, Mireille Laigle, François Michaud, Alexandra Skrubej et Monica Segovia).
Enfin, Laure Schenini a présenté des résultats de l’imagerie sismique de la zone de subduction équatorienne (T32E-0203), un travail impliquant entre autres Alessandra Ribodetti, Mireille Laigle, Alexandra Skrubej, Laure Combe, Audrey Galve, et François Michaud.
Pour les présentations orales :
Carlos Becerril a parlé du potentiel qu’offre le DAS (Distributed Acoustic Sensing) pour l’alerte précoce des tsunamis (S16A-07), un travail impliquant aussi Anthony Sladen et Jean-Paul Ampuero.
Alexandra Skrubej a fait une présentation orale sur l’imagerie sismique d’une zone propice aux glissements lents en Equateur (T53B-02) et impliquant de nombreuses autres personnes de Géoazur (Audrey Galve, Mireille Laigle, Alessandra Ribodetti, Laure Schenini, Laure Combe, Caroline Chalumeau, Philippe Charvis, et Davide Oregioni).
Pablo Espinoza Lara estintervien sur l’alerte sismique précoce à partir d’enregistrement sur 1 station sismologique (S53A-03), une étude à laquelle Quentin Bletery et Jean-Paul Ampuero ont participé.
De nombreuses personnes du Laboratoire Géoazur ont également contribué aux exposés et aux posters en tant que co-auteurs :
Bernard Mercier de Lepinay a participé à des travaux portant sur la déformation de surface associée au séisme d’Haiti de 2021 (T22B-02). Anne Deschamps et David Ambrois ont participé à une étude sur l’analyse d’enregistrements d’explosion sous-marine de proche-surface (S52E-0108). De nombreuses personnes de Géoazur (Tony Monfret, Anne Deschamps, David Ambrois, Francoise Courboulex, Eric Calais, Bernard Mercier de Lepinay, Yvonne Font, et Jerome Cheze) ont participé à l’analyse de la segmentation de la rupture du séisme d’Haiti de 2021 (T22B-03). Eric Calais a aussi participé à une étude sur la phase post-sismique du séisme d’Haiti de 2021 (T12E-0118). Jean Paul Ampuero est impliqué dans plusieurs présentations qui se tiendront pendant la conférence de l’AGU (S22A-04, S25A07, V21B-02, S51B-05, S23A-06, S25A-04). Il est aussi impliqué avec Quentin Bletery, Andrea Licciardi, et Kevin Juhel sur une étude portant sur le monitoring instantané de la taille des séismes à partir de signaux elasto- gravitaire (S53A-01). Edhah Munaibari et Lucie Rolland ont participé à l’analyse de la réponse de la ionosphère suite à l’éruption de Hunga-Tonga de 2022 (SA32C-1682 et V36A-05). Jean-Mathieu Nocquet, Caroline Chalumeau et Mathilde Vergnolle ont quand a eux participé à l’étude des modes de glissement qui précèdent et suivent le séisme de Pedernales de 2016 en Equateur (T32D-0164). Enfin, Frédéric Cappa et Louis de Barros ont contribué à une étude portant sur le glissement asismique dans des analogues de « roche couverture » (S36A-02).